Partage de Matin Magique

Je vous partage un courriel que je reçois régulièrement et je trouvais intéressant le message de cette semaine, belle découverte, avec tout mon amour.

Coucou! J’espère que vous allez bien… Je vous écris toujours en direct de Californie, où je fais le plein de soleil et d’air marin pour encore quelques jours. Je savoure intensément chaque moment que je passe ici, mais je dois dire que ce sera délicieux, également, de retrouver mon petit nid québécois. En ce beau lundi magique, j’ai décidé de vous offrir le message suivant, que j’ai écrit ici, justement, il y a quelques années. Je peux vous confirmer qu’il est toujours d’actualité… ;-) «Je suis une amoureuse de la réalité. Lorsque je m’oppose à ce qui est, je perds, mais seulement 100 % du temps.» – Byron Katie Si vous êtes abonné à Matin Magique depuis quelque temps, vous m’avez souvent entendu parler de cette phénoménale piste cyclable de 30 km qui longe l’océan, de Pacific Palisades à Palos Verdes, en passant par Santa Monica. Avec le nombre de messages qu’elle m’a inspirés, sans compter le nombre de photos que j’en ai partagé, je m’autodéclare ambassadrice canadienne officielle! Une ambassadrice éperdument amoureuse et dévouée… Car tous les jours ou presque, lorsque je suis ici, je m’empresse d’enfourcher ma bicyclette verte et d’aller la dévaler. Le portrait est certainement idyllique. Or, il y a une ombre au tableau: la fameuse piste est souvent bondée. Pour commencer, il y a les jeunes filles qui font du roller skating en bikini et qui donnent de grandes enjambées sans réaliser qu’il existe d’autres formes de vie. Il y a les zozos musclés qui traversent la piste sans regarder ni à droite, ni à gauche, avant de s’élancer (leurs parents ne leur ont pas appris?) Il y a les familles de six qui marchent côte à côte et occupent la piste en entier. Les touristes qui s’arrêtent en plein centre pour se faire photographier. Les cyclistes qui avancent aussi lentement que l’on peut avancer à vélo sans tomber. Bref, vous voyez le portrait… Moi qui aime avancer à un rythme soutenu, je dois donc constamment ralentir ou arrêter. Je suis une personne assez zen – du moins, il me semble –, mais j’ai la mâchoire serrée lorsque je navigue dans ce bassin désorganisé, obligée d’anticiper les gestes imprévisibles de tous ces petits corps bronzés. En fait, pour être franche, il m’arrive de fulminer. Et lorsque la piste devient finalement dégagée, après un bouchon, je pédale à toute vitesse beaucoup plus pour me défouler que pour le plaisir d’accélérer! Oh, on pourrait certainement dire que ma frustration est justifiée. Après tout, j’ai raison: marcher ou pédaler sans égard pour les autres n’est pas O.K. Il s’agit d’une piste cyclable, on devrait pouvoir y circuler. Mais voyez-vous, il y a une chose dont je prends conscience au fil de mes randonnées: avoir raison finit par me gruger. Mon désir de circuler en toute liberté, ironiquement, en vient à me brimer… La véritable liberté… Je ne sais pas comment vous circulez sur la piste cyclable de la vie, Manon Sabrina… On est certainement tous exposés à des circonstances qui nous forcent à nous ajuster. Et souvent, on a toutes les raisons du monde de s’obstiner… après tout, nos attentes sont tout à fait légitimes et justifiées. Mais voici où je veux en venir: ce n’est pas important. Non, que notre frustration soit justifiée ou non n’est pas important. Car la véritable question ici n’est pas «ai-je raison de me sentir mécontent?», en réalité, mais plutôt «comment ai-je envie de me sentir présentement?» On voudrait tellement que les choses soient comme ceci, ou comme cela… Mais aussi noble soit notre intention, on en sort toujours perdant. Au bout du compte, c’est toujours nous qui payons le prix lorsque nous opposons une résistance aux événements. La véritable liberté, ce n’est pas avancer à notre rythme. Non, la véritable liberté, c’est ajuster notre rythme en fonction de la réalité (en attendant de pouvoir la changer). C’est accepter de s’assouplir, de plier. C’est abandonner tous ces combats que l’on ne peut gagner. C’est mettre notre joie de vivre en priorité, finalement, que l’on soit en train de filer à toute allure ou de se faire couper par des zozos musclés. Car la satisfaction d’avoir ce que l'on aime, comme on l'aime, est tellement mince en comparaison de l’allégresse qui nous habite lorsqu’on apprend à aimer inconditionnellement où l’on est… Qu’en dites-vous? Avec quelle situation ferez-vous la paix aujourd’hui? Je vous souhaite un maaaagnifique lundi, sur la jolie piste de votre vie… :-) P.-S.: Si cela vous intéresse, notez que je partage de jolies photos de Santa Monica ICI, depuis le début de mon séjour (il y en a beaucoup trop pour les insérer dans mes messages). Je vous suggère d’appliquer une bonne couche de crème solaire avant de les regarder… P.-P.-S.: Si vous recevez ce courriel d’un ami qui a eu la gentillesse de partager Matin Magique avec vous, notez que vous pouvez vous abonner également sur http://matinmagique.com (sans frais) et recevoir votre propre copie. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique. :-) Vous pouvez partager ce message sur Twitter ou avec vos amis Facebook en les invitant à aller le lire à cette adresse: http://matinmagique.com/no21.html

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Message important pour toi

Je désirais vous partager un diaporamas que j'ai crée l'an passé à l'occasion de la St-Valentin.  Je trouve qu'il est tellement de mise avec tout ce que nous vivons, peux importe ou nous nous situons dans nos vies respectives.  Il est important de ne pas oublier qui nous sommes.

Belles découvertes de votre splendeur.

Avec tout mon amour, Manon Sabrina.

 

 

Laisser mon coeur me guider

Quand je regarde tout ce qui m’entoure je vois la beauté, l’amour, la joie et je peux  voir aussi tout le contraire, mais sur quoi je porte mon regard.  Des fois les gens vont dire que nous pouvons faire l’autruche, mais réellement comment faire l’autruche si je vois les deux côtés du miroir, les deux côtés de la médaille, je nie rien au contraire.  Je choisis seulement la direction que mon coeur désire tout simplement.  Mon coeur en s’ouvrant de plus en plus à l’amour, il voit les merveilles de la vie elle même.  Il voit les cadeaux que la vie lui apporte pour grandir, pour évoluer, pour être tout simplement ce qu’il désire être.  Depuis notre premier souffle notre coeur désirait qu’une seule chose, aimer et être aimer.  Avec le temps il s’est refermer à cette essence, à cette source d’amour qui l’habitait mais à quel prix? 

Je laisse mon coeur me guider vers ma guérison, vers ce temple qui m’habite, ce sage qui est là qui sait tout, connaît tout.  Avec le langage de mon coeur je peux rejoindre n’importe qui sur ce merveilleux plan terrestre et par le fait même les plans subtiles.  Je le laisse être ce qu’il est en toute simplicité.  J’apprends à me découvrir à travers son regard d’amour, car je suis tout cela et même plus.  Je connais qu’une infime partie de ce que je suis alors, je m’ouvre au possibilité infini qui m’habite.

Avec tout mon amour une belle semaine.